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Comprendre la dysgraphie : définition & symptômes
La dysgraphie est un trouble de l’écriture qui affecte la capacité d’une personne à produire des mots et des lettres de manière claire et lisible.
Bien que moins connu que d’autres troubles de l’apprentissage tels que la dyslexie, la dysgraphie peut entraîner des difficultés significatives dans la vie quotidienne d’un individu.
Dans cet article, nous vous donnons des clés pour comprendre la dysgraphie et les signes qui peuvent permettre de la distinguer.
La dysgraphie, qu’est-ce que c’est ?
La dysgraphie est un trouble de l’écriture qui se caractérise par une difficulté à produire une écriture claire, lisible et cohérente.
Si écrire vous semble naturelle et le geste automatique, à l’inverse, un individu souffrant de dysgraphie aura du mal à automatiser ce geste, et ce, malgré les exercices et le temps. Il éprouvera des difficultés à former les lettres, à respecter les marges, à aligner correctement les mots et à organiser ses idées sur le papier.
Ces difficultés d’écriture peuvent être présentes dès le plus jeune âge et persister à l’âge adulte si elles ne sont pas traitées, et surtout, elles peuvent créer d’autres troubles de l’apprentissage. Un geste qui n’est pas automatisé va demander plus de concentration et entraîner l’élève dans une constante “double tâche” qui ne favorise pas l’apprentissage : écouter tout en prenant des notes et en se concentrant sur son écriture est plus difficile que d’écouter en ayant un geste si automatique que l’écriture en devient naturelle.
Souvent, un élève dans cette configuration sera plus “lent” dans les tâches qui lui seront demandées et aura plus de mal à suivre. Malheureusement, cela peut amener à une perte de confiance en ses capacités alors que le souci vient uniquement du geste d’écriture et pas du tout de difficultés à mémoriser ou à rester concentré par exemple. Précisons, s’il est nécessaire, qu’il ne s’agit en aucun cas d’une paresse intellectuelle ou physique, ni d’un trouble neurologique.
C’est pour cela qu’il est important de pouvoir identifier ces difficultés et d’être pris en charge le plus rapidement possible afin de regagner confiance en soi et de pouvoir avancer plus sereinement.
Comment reconnaître la dysgraphie ?
Avant toute chose, nous tenons à préciser que la rééducation en écriture peut s’adresser à tout individu souffrant de difficultés liées à son écriture et pas seulement aux personnes diagnostiquées “officiellement” comme “dysgraphiques”. Lors de la première séance au cabinet, nous observons l’écriture et les difficultés rencontrées pour juger de la nécessité ou non de commencer une rééducation.
Revenons à la dysgraphie et aux signes qui lui sont couramment associés :
1. Écriture illisible : les personnes atteintes de dysgraphie ont souvent une écriture illisible, avec des lettres mal formées, des tailles de lettres différentes et une mauvaise lisibilité globale.
2. Difficultés dans le positionnement des lettres et des mots : un individu souffrant de ce trouble va avoir du mal à aligner correctement les lettres, à respecter les marges, les lignes et à organiser l’espace sur la page.
3. Lenteur excessive : l’écriture peut prendre beaucoup de temps pour les personnes atteintes de dysgraphie, car elles doivent souvent faire des pauses pour réfléchir à la manière de former les lettres correctement.
4. Problèmes de coordination motrice fine : la dysgraphie peut également être associée à des difficultés de coordination motrice fine, ce qui rend difficile la manipulation adéquate d’un stylo ou d’un crayon.
5. Anxiété à l’idée de réaliser une production écrite.
Si ces points de vigilance vous font écho, il ne faut pas hésiter à en parler au professeur de votre enfant, si cela concerne votre enfant, ou à consulter un professionnel pour évoquer le sujet : orthophonistes, ergothérapeutes, psychologues, graphopédagogues…
Il existe de nombreuses prises en charge possibles de la dysgraphie que nous évoquons ici : “Comprendre la dysgraphie : causes et prises en charge“.